Par Élodie Crézé
Alors que l'ONU prévoit une urbanisation exponentielle pour les décennies à venir, la nature semble condamnée à perdre toujours plus de terrain, au détriment de la santé physique et sociale de l'Homme. Et si la végétalisation des villes était enfin considérée comme un enjeu de santé publique ? Études internationales et chercheurs plaident en ce sens.
Selon les prévisions de l'ONU, les villes abriteront 68 % des 9,5 milliards d’habitants du monde d’ici 2050. Une urbanisation croissante qui entraîne une déconnexion progressive des êtres humains à la nature1 dont l'impact sur la santé humaine2 est désormais établi.
« Cette extension de l'urbain appelle à le régénérer. C'est une condition de (bonne) existence pour l'homme. Il faut rendre la ville vivable ! », alerte Philippe Clergeau, écologue et professeur au Muséum national d'Histoire naturelle.
Encore faut-il, pour cela, régler les problèmes qui y sont liés. En premier chef,
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