Trimestriel / 116 pages
Prix public : 9 € + 2 € de frais de port
Reloger la nature en ville - Pour des villes plus résilientes
Dans ce numéro estival, nous dressons le constat d’une nature qui a longtemps perdu droit de cité mais qui désormais renaît dans nos villes, telle une herbe qui fend le bitume. Les solutions innovantes et prospectives, portées par des scientifiques, des élus, des associations comme la LPO ou FNE, ou encore des citoyens mobilisés sur leur territoire, sont explorées. Pourquoi pas favoriser à grande échelle la nature dans nos villes pour en faire des « villes-forêts » nourricières et protectrices, comme l’appelle de ses vœux le forestier et auteur Ernst Zürcher dans nos colonnes. Voici des voies de transition inclusives et inspirantes. Il est grand temps de remettre l’imagination et la nature au cœur de notre projet de vi(ll)e !
Un numéro avec les participations édifiantes de :
P. Clergeau, C. Hervé-Gruyer, E. Zürcher, Institut Paris Région, le Graie, GR 2013, Agence régionale de la biodiversité, CNRS…
Sommaire :
- P. 8 : Nature en ville – Qui dit vert ?
Chiffres et données pour appréhender les enjeux de la nature en ville et son importance pour la résilience de nos sociétés saturées.
- P. 18 : Langage fleuri et main verte des parrains d'Oléron
Rêver d'un autre monde avec l'humoeur de Marguerite – Fiction narrative sur la ville verte de demain et les enseignements que nous pourrions en tirer.
- P. 24 : Mais au fait... de la nature, pour quoi faire ?
Réponse simple : pour une meilleure résilience face aux chocs qui parviennent. Résilience climatique avec une meilleure adaptation des villes à la chaleur et aux phénomènes météorologiques extrêmes. Résilience alimentaire avec plus de production en circuit court. Et surtout résilience sanitaire et sociale avec une diminution de la pollution et une qualité de vie digne pour tous.
- P. 38 : Revégétaliser la ville, oui, mais comment ?
Pour être perenne, la nature en ville doit être plurielle. C'est donc la biodiversité qu'il nous faut recouvrer parmi les immeubles. L'espace comme l'eau sont les éléments indispensables à dénicher. Puis les végétaux, dont les arbres, qui feront revenir la faune spontanément. Des méthodes de travail qu'urbanistes et écologues s'évertuent à construire ensemble.
- P. 70 : Pourquoi ce n'est pas si simple
Densifier tout en laissant de l'espace à la nature et sans trop élever les bâtiments; limiter la voiture sans isoler les populations des quartiers les plus éloignés du centre; préserver la biodiversité sauvage sans brusquer les habitants... autant de complexité qu'il convient de prendre en compte dans la ville de demain.
- P. 82 : Citoyens, semons nos graines !
L'Histoire le montre : point de changement de paradigme sans acceptation sociale. Aux aménageurs et donneurs d'ordre d'intégrer les citoyens dans leurs politiques. Mais aux citoyens aussi de s'emparer du sujet et de porter haut la nature dans leur ville.
- P. 98 : Les références pour comprendre
Nature en ville, une sélection tout à fait subjective de 20 ouvrages pour découvrir, apprendre et rêver le sujet.
Un numéro en partenariat avec la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux)