Les signataires d’une tribune publiée ce 26 avril dénoncent « l’injustice » du procès du chlordécone aux Antilles qui se dirige vers un non-lieu. En 2006, des associations martiniquaises et guadeloupéennes portaient plainte contre ce pesticide pour « empoisonnement, mise en danger de la vie d'autrui et administration de substance nuisible » : cancérigène et perturbateur endocrinien, il affecte 92% de la population antillaise. Pourtant, ce 25 mars, la justice a annoncé stopper les investigations, jugeant les infractions comme prescrites. Les signataires appellent à réformer la prescription pour qu’elle « ne protège plus les pollueurs ». Ce pesticide étant utilisé pour éliminer le charançon de la banane, ils dénoncent « une enquête complaisante avec les industriels et les grandes familles de la banane ». Il y a de quoi se rendre malade !