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Par Agir pour l'environnement
Clôturant son mandat jupitérien en s’apprêtant à annoncer sans débat ni évaluation sérieuse la construction de 4 à 6 réacteurs EPR, le président de la République s’inscrit dans une longue tradition française qui postule que la politique énergétique du pays serait un domaine réservé, adémocratique et non soumis à l’appréciation des parlementaires.
Alors même que les dernières données européennes ont mis en évidence le fait que sur 27 pays, seule la France n’avait pas respecté ses engagements en matière de développement des énergies renouvelables, notre pays, par la voix de son président-candidat, persiste dans l’erreur atomique. Au pays du roi Soleil, les énergies renouvelables font pâle figure !
Agir pour l’Environnement appelle les candidats à l’élection présidentielle a respecté le temps du débat démocratique en ne sacrifiant pas la politique énergétique du pays sur l’autel des caprices du lobby nucléaire.
A deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, la relance du nucléaire illustre parfaitement le mépris que le chef de l’Etat affiche pour le débat démocratique, préférant bruler les étapes en copiant/collant les erreurs d’une France atomisée et isolée sur la scène européenne.
