[POUR UN REVEIL ECOLOGIQUE] Les jeunes et l’environnement : une relation profonde, de l’entreprise au vote

Publié le lun 28/03/2022 - 09:17

Par Pour un réveil écologique

Dans un sondage effectué sur plus de 2000 jeunes représentatifs de la population française, le collectif Pour un réveil écologique révèle que l’environnement fait profondément partie de la matrice d’analyse des jeunes vis-à-vis du monde du travail. Les jeunes actifs souhaitent occuper un emploi plus environnementalement utile, et les étudiants sont prêts à prolonger leurs études pour se former aux enjeux écologiques. L’environnement est également un facteur important pour les jeunes dans leur vote, à l’approche de l’élection présidentielle de 2022.

Le sondage “Les jeunes et la prise en compte des enjeux environnementaux dans le monde du travail”, réalisé par Harris Interactive, a analysé le rapport des 18-30 ans aux entreprises, par le prisme de leur engagement environnemental.

Au moment où les jeunes générations sont de plus en plus nombreuses à vouloir travailler pour un employeur dont les activités sont écologiquement utiles et à se mobiliser pour des causes écologiques, le collectif d’étudiants et de jeunes diplômés Pour un réveil écologique publie les résultats d’une enquête sur les aspirations des 18-30 ans.

Ce sondage montre que l’environnement est partie intégrante de la réflexion des jeunes face au monde du travail. 2 jeunes sur 3 se disent prêts à renoncer à postuler dans une entreprise qui ne prendrait pas suffisamment en compte les enjeux environnementaux. Ce chiffre est d’autant plus intéressant que l’on constate que la jeunesse est unanime sur cette question : si les actifs plus aisés sont plus nombreux à répondre oui à 69%, les actifs populaires sont également 63% à l’affirmer. Les jeunes Français ne sont pas prêts à renoncer à leurs convictions environnementales dans leur vie professionnelle.

Ce sondage montre également que les jeunes, puisqu’ils sont prêts à prendre en compte des critères environnementaux dans la recherche de leur emploi, ne sont pas dans une démarche individualiste. Ils ont un rapport personnel aux questions environnementales, qui peut devenir un frein dans leur choix de métier. Néanmoins, on observe un désengagement du vote, auquel il faut répondre par un accent mis sur les thématiques qui les intéressent : on constate qu’ils sont plus intéressés par les questions écologiques que le reste de la population.

Enfin, les jeunes souhaitent être formés aux enjeux environnementaux. Parmi les étudiants, 63% seraient prêts à changer de formation ou à prolonger leurs études pour se former aux enjeux environnementaux ou à un métier écologiquement utile, avec peu de différence entre les lycéens et les étudiants. Ce résultat montre le besoin d’intégrer les enjeux environnementaux dans toutes les formations initiales du supérieur. Nous avons récemment rendu avec le climatologue Jean Jouzel un rapport au Ministère de l’Enseignement Supérieur allant dans ce sens.

D’autres chiffres ressortent de ce sondage :

- Les jeunes sont bien plus intéressés par les enjeux de l’entreprise qu’on ne pourrait le penser : 86% des sondés déclarent qu’il est important que leur future entreprise prennent en compte les enjeux environnementaux ; les enjeux sociaux et éthiques sont importants pour respectivement 86% et 82% du panel.

- Les jeunes sont favorables à toutes les mesures proposées par Pour un réveil écologique dans son plaidoyer. Par exemple, 84% sont favorables à la compatibilité des lois avec les engagements climatiques de la France. 80% des jeunes souhaitent réformer la gouvernance des entreprises pour donner moins de poids aux actionnaires et plus de poids aux salariés et aux questions environnementales.

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