© PNR Mont-Ventoux
Ce 18 novembre, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux accueille la 19ème édition des Universités du Réseau régional des espaces naturels (RREN) protégés de Provence-Alpes-Côte d’Azur, à Vaison-la-Romaine. Une édition consacrée à la surfréquentation, au cours de laquelle le parc du Mont-Ventoux dévoile, sur le terrain, ses actions mises en place pour lutter contre le phénomène. Interview de Juliette Chassagnaud, chargée de mission pour le parc sur le site du Toulourenc (84).
La surfréquentation est-il un phénomène nouveau pour le Parc du Ventoux ?
La surfréquentation, notamment sur les gorges du Toulourenc (qui est un site classé Natura 2000), n’est pas un phénomène nouveau. Cette menace a été identifiée sur le site dès 2010, avec notamment des problèmes de stationnements aux abords de la rivière.
Comment la situation est-elle gérée depuis ?
Depuis 2014, un Comité de Suivi a été créé, réunissant les différents acteurs locaux concernés. Car en plus d’être un site sensible, les gorges du Toulourenc sont entourées de propriétés privées, à cheval entre deux départements et même deux régions : le Vaucluse (Paca), et la Drôme (Aura). Cette spécificité demande d’autant plus d’efforts pour arriver à prendre des décisions globales. Le Parc du Ventoux, en tant qu’animateur du site, intervient pour faciliter ces échanges et trouver des solutions adéquates non seulement pour la protection de ce site exceptionnel, mais également pour les habitants et riverains des gorges.
Quelles actions ont été mises en place ?
L'un des principaux moyens mis en œuvre a été l’aménagement en 2021 de parkings à proximité des gorges, payants sur la période estivale. En limitant le nombre de voitures à proximité du site, ces parkings permettent de contrôler les flux touristiques, et donc d’en limiter les impacts.
