Par Quentin Zinzius
Trop longtemps soumises aux pressions anthropiques, la nature et la faune sauvage qu’elle abrite ont peu à peu disparu de nos quotidiens. Aujourd’hui restreinte à de rares aires protégées – et pourchassée quand elle en sort – la nature manque à l’être humain, qui cherche par tous les moyens à la reconstruire, à réensauvager le monde.
Malgré une opinion publique largement acquise à sa cause (1), en France, le sauvage n’est pas sorti d’affaire. Des oiseaux aux insectes en passant par les reptiles et amphibiens, toutes les espèces subissent de plein fouet le réchauffement climatique et la disparition des habitats : en moyenne, 20 % d’entre elles sont menacées de disparition, selon les chiffres de l’Union internationale pour la conservation de la nature (2). Dernier exemple en date, une étude (3) sur les populations de lynx françaises prévoit « une disparition d’ici une trentaine d’années sans introduction de nouv
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