Marion Lansard et Dominique Kindt gèrent un des sites de compostage collectif installés par l’agglomération dracénoise. Retour d’expérience, après 1 an et demi de suivi.
Depuis maintenant 2 ans, des composteurs collectifs sont peu à peu installés sur tout le territoire de l’agglomération dracénoises. Ces composteurs ont la particularité d’être géré en grande partie de manière bénévole, c’est-à-dire par les habitants eux-mêmes, regroupés en petits groupes de « référents citoyens ». La résidence Les Lavandes, située à Draguignan, est ainsi repérée par la Dracénie pour l’intérêt de sa copropriété sur la question de la gestion des biodéchets. Elle est alors choisie pour être pilote dans la mise en place des composteurs collectifs au sein de l’agglomération, et est, en août 2023, la première à recevoir son lot de composteur. « Nous avons alors commencé une campagne d’information et de sensibilisation, en lien avec la Dracénie, pour expliquer le fonctionnement de ces composteurs aux habitants », se souvient Marion Lansard, enseignante et habitante de la copropriété, qui a été très active dans ce projet. « Il y avait un réel besoin d’installer un système de tri plus poussé que le tri sélectif, notamment en ce qui concerne les biodéchets », défend-elle. Accompagnée de Dominique Kindt, ostéopathe et lui aussi habitant de la résidence, ils entretiennent ainsi « une à deux fois par semaine » le lot de composteurs alloué à leur lieu de vie. « Il y a parfois des accidents, témoigne Dominique Kindt, avec des déchets qui ne sont pas biodégradables dans les bacs… mais globalement tout le monde respecte les consignes de tri. Et à l’occasion, le composteur devient même un lieu de rencontre entre voisins ! », se réjouit l’ostéopathe. Résultat : pour la résidence d’une soixantaine d’habitants, en un an, c’est près d’1,5m3 de compost qui a pu être produit. De quoi alimenter les jardinières des habitants, et les espaces verts de la résidence. « Il y a un vrai petit plaisir de revenir à des notions aussi simples que celle du travail de la terre ! », conclut Dominique Kindt.
