Par Florence Brau
Près de 40 familles vivent dans le bidonville de la Flambère, l’un des plus anciens de Toulouse. Ses habitants n’aspirent qu’à une chose : avoir une « vie normale ». Grâce à la politique d’accompagnement social de la mairie et la mobilisation sur le terrain, certains y parviennent. Et aident ceux qui attendent encore.
Cet après-midi du mois de mars, Robert passe en visiteur au bidonville de la Flambère. Il sera resté plus de dix ans sur cette friche industrielle, avant de pouvoir se reloger avec sa famille. Il est employé « au métro de Toulouse », et sa femme travaille dans un hôtel. Une nouvelle vie qu’il résume en souriant : « J’ai fait la manche et maintenant je mange comme tout le monde ! Dans l’appartement, c’est calme et les enfants peuvent se doucher avant d’aller à l’école. » Puis il désigne un hangar désaffecté. C’est là qu’il dormait lorsqu’il est arrivé de Roumanie. Autour de l’ancie
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