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Par Catherine Stern
Les cyanobactéries et les microalgues sont-elles l’avenir de l’humanité ? De nombreuses équipes scientifiques y croient. Les recherches se multiplient pour des usages variés, allant de la médecine à l’urbanisme ou aux biocarburants. La start-up toulousaine Kyanos Biotechnologies les utilise pour la dépollution de l’air urbain et projette de faire de l’une d’elles, l’aphanizomenon flos-aquae, la protéine alimentaire de l’avenir.
« Les projections annoncent que dès 2030, l’accès à certaines protéines alimentaires sera compliqué et que le vrai point de rupture est pour 2050. Il faut qu’on soit au rendez-vous ! » Pierre-Alain Hoffmann, docteur en microbiologie industrielle, s’y prépare avec Vinh Ly, avec qui il a cofondé Kyanos Biotechnologies en 2016. Quelle alternative aux protéines actuelles, notamment animales, dont on connaît l’impact désastreux de leur production sur le climat, veulent-ils offrir à l’humanité d’ici 2030 ? La réponse réside dans une cyanobactérie du nom d’aphanizomenon flos-aquae, ou Af
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