Le Festival international de la Photo Animalière et de Nature de Montier-en-Der ouvre ce jeudi sa 28ᵉ édition. Pendant quatre jours, la Haute-Marne devient une place forte de la photographie naturaliste, où s’entremêlent émerveillement, transmission et vigilance face aux menaces pesant sur le vivant.
Montier-en-Der lance ce jeudi sa 28ᵉ édition du Festival international de la Photo Animalière et de Nature, un rendez-vous qui rassemble jusqu’à dimanche des photographes, naturalistes, scientifiques et visiteurs venus de toute l’Europe pour célébrer et interroger notre rapport au vivant. Réparti sur seize sites autour du lac du Der, l’événement entend, cette année encore, montrer pourquoi l’image demeure un outil essentiel pour comprendre et préserver la nature.
Au cœur de cette édition, deux parrains emblématiques : Laurent Ballesta, explorateur des profondeurs, qui présente Loin du Ciel, et Vincent Munier, figure majeure de la photographie naturaliste, venu dévoiler Le Chant des Forêts et introduire l’avant-première de son nouveau film. À leurs côtés, les visiteurs découvriront les travaux de Kyriakos Kaziras, Jean-Michel Lenoir, Matthieu Ricard, Sandrot, Hans Silvester ou encore Neil Villard, dont les expositions balaient un vaste éventail de terrains, des pôles aux forêts tempérées, en passant par l’Amazonie.
Montier n’est pas qu’un lieu d’exposition : c’est aussi un espace de débats. Plus de 80 heures de conférences et forums permettront d’aborder l’exploration scientifique, le changement climatique, l’avenir des glaciers ou encore la relation entre humains et prédateurs. Le festival accueille également un important volet pédagogique, avec plusieurs milliers de scolaires attendus, des animations familiales et un village des marques consacré au matériel optique et photographique.
Mais l’événement s’ouvre sur une note plus préoccupante : les grues cendrées, symboles du lac du Der et attraction majeure de la saison, sont cette année encore fragilisées par la grippe aviaire. Les organisateurs appellent les visiteurs à une vigilance accrue, au respect des distances d’observation et à limiter les perturbations autour des dortoirs. Car si Montier célèbre la beauté du vivant, il rappelle aussi combien celle-ci demeure vulnérable...
