Ce vendredi 24 juin, le traité sur la Charte de l'énergie (TCE) doit faire l’objet de nouvelles négociations entre pays européens. Cet accord, datant des années 90, vise officiellement à « promouvoir la sécurité énergétique » . Mais en réalité, il permet aux multinationales de continuer d’assigner les États devant un tribunal privé, lorsque les politiques publiques en faveur de l’action climatique nuisent à leurs investissements. Une véritable menace pour la lutte contre le réchauffement climatique, qui a poussé les organisations environnementales et les scientifiques à déposer plainte devant la Cour européenne des droits de l'Homme. Une pétition, signée par plus d’un million d’européens, invite également les États à refuser ce traité climaticide.