Baptiste Morizot : « Défendre nos relations au vivant »

Publié le lun 03/02/2025 - 13:00
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A l’occasion du colloque « Nouveaux regards sur le vivant », organisé à l’initiative de Dracénie Provence Verdon agglomération, auquel a participé le philosophe Baptiste Morizot le 17 janvier dernier, à l’antenne de l’université de droit de Draguignan, nous avons pu rencontrer l’auteur de Manière d’être vivant avant sa conférence, pour un grand entretien vidéo, en exclusivité.

Les idées ont fusé entre juristes lors du colloque « Nouveaux regards sur le vivant » le 17 janvier dernier, sous l’oeil attentif du philosophe Baptiste Morizot, qui a également participé aux débats, devant une centaine d’étudiants de l’université de droit de Draguignan. Tous se sont accordé sur le fait qu’il faut faire évoluer le droit des non-humains, des vivants autrement dit. Personnalité juridique d’une rivière pour les uns, entité juridique d’une forêt pour les autres ou plus simplement évolution de l’actuel droit à l’environnement, les professionnels ont pu débattre sur ce sujet particulièrement d’actualité et dont l’objectif est de renforcer le droit du vivant.

Rendre l’eau à la Terre

Ce colloque s’est poursuivi par la conférence grand public de Baptiste Morizot, intitulée "Rendre l’eau à la Terre". Durant plus d’une heure, dans une salle Chabran comble, le philosophe a invité le public à repenser notre relation au vivant, en termes de coopération et de réciprocité aux écosystèmes. A travers l’exemple du castor, dont les populations se sont effondrées en France aujourd’hui, il a pu illustrer la manière dont les territoires et les citoyens peuvent régénérer le vivant et les milieux, en s’inspirant du travail de ce rongeur semi-aquatique. Cette journée a également été l’occasion pour le territoire de lancer son parlement du vivant, à destination des jeunes dracénois de 16 a 25 ans. Objectif : les inviter à participer à une expérimentation locale de gouvernance participative, visant à « inclure la biodiversité dans les décisions publiques. Cette initiative baptisée "Parlement du Vivant" ambitionne de définir, avec ces jeunes, les politiques locales pour qu’elles tiennent davantage compte des besoins des écosystèmes et des espèces qui y vivent », précise la collectivité.

Cette belle dynamique citoyenne vise a donner une voix aux non-humains du territoire et à inscrire ainsi le vivant dans l'ADN dracenois !

Plus d’infos : https://www.dracenie.com/le-parlement-du-vivant.html

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