Écoles de la 2e chance ou établissements fréquentés par des enfants issus de catégories socio-professionnelles favorisées, partout on retrouve le même désarroi. Preuve que l’EMI concerne tous les publics. Crédit photo : Natacha Scheidhauer
Par Natacha Scheidhauer
Permettre au plus grand nombre de s’informer de manière éclairée et de faire un usage averti des réseaux sociaux, c’est le propos d’Esprit’Critik. Initié par le club de la presse Occitanie, ce dispositif s’adresse avant tout aux jeunes, scolaires ou stagiaires de la formation professionnelle. Reportage dans une école montpelliéraine de la 2e chance.
« Les journalistes écrivent n’importe quoi. » Qui n’a pas entendu cette phrase du temps où le café du coin était encore ouvert ? Qui ne l’a pas lue, postée en abyme sur les réseaux sociaux ? Sauf que, cette fois, c’est un journaliste qui l’assène. Journaliste, donc, Emmanuel de Solère Stintzy intervient ce matin à l’école de la deuxième chance régionale (E2CR)(1) Montpellier–Port-Marianne. Et la phrase qu’il vient de prononcer a pour effet de scinder le groupe de stagiaires en trois. « L’idée est de se positionner de part et d’autre de la rivière du doute selon que l’on est d’
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