La guerre en Ukraine menace le monde de catastrophes alimentaires. En cause, une pénurie d’engrais : les usines réduisent considérablement leur production à cause des prix élevés de l’énergie et une grande partie de sa production est bloquée en Russie et Biolérussie. Les prix des fertilisants s’envolent, alors que la Russie (qui fournit 15 % des fertilisants mondiaux) en a suspendu son exportation en mars. En découle partout une importante hausse des prix des denrées alimentaires. C’est le cas du soja qui sert à l’alimentation animale, susceptible de causer une hausse des prix de la viande. De plus, l’Ukraine et la Russie représentent 30 % des exportations mondiales de blé, 17 % du maïs et 75 % de l’huile de tournesol, et la guerre a fait augmenter les prix du blé et de l’orge. Selon l’ONU, cette guerre menace de sous-alimentation 7.6 à 13.1 millions de personnes supplémentaires et causera des famines, particulièrement dans les pays pauvres déjà ravagés par les crises. Il est temps de réduire drastiquement notre dépendance à l’agriculture intensive !
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