Scandale Volkswagen : les résultats alarmants de la commission Royal

Publié le sam 13/02/2016 - 00:00

Suite au scandale Volkswagen, la commission Royal s’est constituée afin de tester les émissions de 100 véhicules diesel. D’après France Nature Environnent (FNE) et le Réseau Action Climatique (RAS), ces tests confirment les soupçons de sur-optimisation des véhicules lors de tests laboratoires afin d’obtenir leur homologation.

 

Seuls les résultats concernant 22 véhiculent diesels de 10 marques différentes, sont sortis. Mais, ils s’avèrent déjà alarmants : certains véhicules dépassent de manière démesurée les seuils des normes d’émission. D’après un communiqué de France Nature Environnement, « Il est aussi essentiel que la lumière soit faite sur les origines et les raisons de ces écarts. Mais aussi, que les tests soient réalisés en condition réelle de circulation ». Les deux associations attendent également que « des réponses politiques soient apportées pour corriger cette situation dommageable à la santé publique et au changement climatique ».

Mais que va-t-il advenir des véhicules dont les émissions dépassent en utilisation normale, les normes autorisées, parfois de 10 fois les seuils autorisés ?

 

Mme José Cambou, Vice-Présidente de France Nature Environnement Midi-Pyrénées, s’exprime sur les résultats :

« L’oxyde d’azote, principale préoccupation du Plan de protection de l’atmosphère de Toulouse »

Les tests réalisés sont effectués par l’UTAC (organisme indépendant de test et d'homologation.ndlr) et les résultats présentés à la Commission sur les émissions polluantes, installée par Mme la ministre Ségolène Royal. Ces résultats confirment la nécessité de mettre sur pied un système de test d'homologation indépendant et qui reflète mieux la réalité des émissions quotidiennes.

Ont été auditionnés des constructeurs dont des véhicules dépassaient les normes que ce soit en C02 ou en oxydes d’azote ; or, je le rappelle sur le périmètre du Plan de protection de l’atmosphère de Toulouse (qui couvre 117 communes) notre principale préoccupation concerne ces oxydes d’azote. En effet, de manière récurrente, à proximité des principaux axes de circulation à fort trafic, on constate des dépassements des valeurs limites annuelles pour la protection de la santé humaine pour les oxydes d’azotes (NO2).

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