Du nouveau dans l'affaire du maïs toxique stationné dans le port de Brest. Le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l'Ouest vient de recevoir un soutien de poids qui n'est autre que José Bové. Celui-ci a pris la plume pour écrire à la ministre de la Santé.
Dans un courrier daté du 25 janvier dernier, le député européen écologiste indique à Marisol Touraine :
« Malgré les annonces des autorités sanitaires et de l'entreprise Nutréa-Triskalia, la phosphine tarde à se disperser au contact de l'air. Son stockage même devient dangereux, risquant l'échauffement et la fermentation. »
Le député européen écologiste poursuit :
« Cette situation n'a que trop duré. À aucun moment ce maïs ne doit être intégré à l'alimentation animale à laquelle il était destiné, et rentrer ainsi dans la chaîne alimentaire. Rappelons que certains camions ont déjà entreposé ce maïs sur les sites de l'entreprise Nutréa-Triskalia de Plouisy et Plouagat. Ce stock de maïs doit être détruit. »
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