Ce 1er juin, l’État français a de nouveau rendez-vous au tribunal. Déjà condamné pour inaction climatique en février 2021, il compare cette fois ci dans le cadre de l’effondrement de la biodiversité. Cinq associations environnementales l’accusent de tenir une place incontestée dans l’effondrement du vivant par l’usage de pesticides. Les cinq ONG demandent donc « Justice pour le vivant ».
En face, l’État est représenté par le ministère de l’Agriculture, épaulé par Phyteis, lobby qui regroupe les géants des pesticides. Le lobby professionnel a ainsi déposé, il y a quelques semaines, un mémoire en soutien de l’État auprès du tribunal administratif, soulignant que la règlementation européenne est très stricte envers les produits phytopharmaceutiques. Verdict à suivre.
