Entre 2010 et 2022, les émissions de GES ont reculé de 21 % en moyenne nationale, une tendance à la baisse confirmée dans toutes les régions métropolitaines.
Certaines se distinguent par des progrès notables, comme le Grand Est, l’Île-de-France ou Auvergne-Rhône-Alpes (-25 à -36 %), tandis que d’autres enregistrent des baisses plus modestes (- de 11 % en Bretagne ou Occitanie).
Comme à l’échelle nationale, le 1er secteur d’activité émetteur de GES est le transport routier pour les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Nouvelle Aquitaine et Occitanie en 2022.
En Grand Est, Hauts-de-France, Normandie et Provence-Alpes-Côte d’Azur, le secteur Industrie – Energie - Déchets est le 1er secteur émetteur de GES.
Avec une forte densité de logements et d’activités tertiaires, le secteur Résidentiel – Tertiaire est la source principale de GES de la région Île-de-France.
Les régions Bretagne et Pays de la Loire, avec une part conséquente d’activités agricoles voient logiquement ce secteur se hisser en 1er secteur émetteur de GES.
Ces différences de profil d’émission se retrouvent dans les facteurs expliquant les améliorations relevées entre 2010 et 2022. En effet, les régions à forte activité économique se sont appuyées sur la modernisation industrielle et la transition énergétique. L’Île-de-France a bénéficié de l’effort mené sur la rénovation des logements et de la sobriété énergétique. Quand la Bretagne et les Pays de la Loire ont bénéficié des évolutions des pratiques agricoles (telles que la réduction de l’usage des engrais minéraux et organiques, amélioration de la gestion des déjections et évolution des pratiques culturales) et la réduction des cheptels.
Toutefois, le transport routier reste le point sensible avec des baisses faibles des émissions de GES : la hausse du trafic sur toutes les régions sauf l’Ile-de-France, compense en partie les gains liés à l’efficacité des véhicules.
|