La COP29 a été un véritable gâchis et un échec total pour la justice climatique, les questions de genre et les droits humains. Ne soyons pas dupes : si la somme d’au moins 300 milliards peut paraître impressionnante, elle est en réalité très décevante. Dans les faits, c’est une petite augmentation par rapport aux 100 milliards eu égard à l’inflation et aux catastrophes climatiques qui ne cessent de s’enchaîner.
Après trois ans de discussions techniques, les pays les plus responsables n'ont pas su, ni voulu prévoir en amont des sources de financements qui permettaient de répondre aux réels besoins. Il faut la volonté politique d’aller chercher l’argent là où il est et oser appliquer le principe de pollueur-payeur !
Profitant de leur pouvoir et refusant leur responsabilité d’émetteur historique, les pays développés ont contraint les pays en voie de développement à accepter cet accord qui leur est particulièrement défavorable, notamment en sortant un chiffre à la dernière minute des négociations. Ce faisant, ils abandonnent les populations les plus vulnérables mais aussi leurs propres populations et les générations futures, aux effets des cataclysmes climatiques déjà présents et à venir.
Cependant, rien dans la situation actuelle ne nous permet d’abandonner. Tout reste à faire autour de la feuille de route du suivi de cet objectif financier à Belem. Nous devons poursuivre notre combat, exiger une augmentation significative des financements et de leurs qualités ainsi qu'exiger des pays développés de rendre des comptes sur la mise en œuvre.
Nous savons que nous pourrons compter sur la société civile mondiale et brésilienne dans ce combat.