Crédit : Marie Albessard
Par Marie Albessard
Alors que 85% de la production de fleurs coupées vendues en France viennent de l’étranger, le collectif de la Fleur française essaye d’encourager le renouveau des productions horticoles hexagonales. Dans la plaine de Valence, une productrice relève le défi en cultivant une centaine de variétés de fleurs (bientôt) en bio, dans le respect des saisons et en les vendant en circuit court.
À Montmeyran, dans la plaine de Valence, l’horizon est bien dégagé et on est cerné par les champs. Pour trouver celui de Lydvine Carré, il faut aller derrière sa demeure, en passant par son jardin et en croisant quelques poules et lapins. « C’est un luxe d’avoir son terrain attenant à sa maison », se félicite l’horticultrice, femme élancée de 38 ans aux bras sculptés par le travail manuel.
Tout de suite, les couleurs sautent aux yeux. Ici, Lydvine cultive des fleurs sur environ 1000 m² : une parcelle de vivaces et une de fleurs annuelles. Deux serres (non chauffées) de 170 m² lui
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