Cet été, la chaleur extrême a provoqué 24 400 décès en Europe, dont 16 500 directement imputables au changement climatique, selon une étude de l’Imperial College de Londres et de la London School of Hygiene & Tropical Medicine. Sur 854 villes analysées, les températures ont atteint jusqu’à 3,6 °C de plus que la normale en raison du réchauffement lié aux activités humaines. Les pays les plus touchés sont l’Italie (4 597 décès), l’Espagne, l’Allemagne et la France. Les plus vulnérables restent les seniors, représentant plus de 80 % des victimes. Surnommée « tueuse silencieuse », la chaleur aggrave des maladies cardiovasculaires ou respiratoires sans être toujours identifiée comme cause officielle. Les chercheurs appellent à accélérer l’adaptation des sociétés et surtout à réduire les émissions de gaz à effet de serre.