Par la Fédération nationale d'Agriculture biologique (FNAB)
Avec un marché en croissance de 20% et + 40% de fermes en 1ère année de conversion en 2016, l'agriculture bio est le secteur le plus dynamique de l'économie française. En ces temps de crise agricole et de chômage, on s'attendrait à ce que la croissance de ce secteur qui emploie deux fois plus de main-d'oeuvre que l'agriculture conventionnelle suscite l'attention des pouvoir publics. C'est tout le contraire qui se passe !
Des aides non-versées
A cause d'une gouvernance Etat-régions totalement défaillante, de nombreux agriculteurs bio sont en grande difficulté financière, malgré la bonne santé de leurs exploitations.
En effet, la totalité des aides à la conversion et à la reconnaissance des services environnementaux (dites maintien), ainsi que certaines mesures agro-environnementales (MAEC) dues au titre des années 2015 et 2016, et sur lesquelles les agriculteurs bio comptaient, ne leur ont toujours pas été versées ! Soit 2 ans de retard !!! Certes, des avances (ATR) ont été versées, mais elles sont largement insuffisantes.
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