Renoncer à NDDL, pour respecter l'accord de Paris

Publié le mar 23/02/2016 - 09:23

Par 350, mouvement mondial pour résoudre la crise climatique

L'accord de Paris, adopté il y a deux mois marque un engagement fort de la communauté internationale à maintenir le réchauffement climatique « nettement en-dessous de 2° C » et à « poursuivre l’action » pour le limiter à 1,5° C.

En France, cet engagement subit sa première épreuve : celle de la cohérence entre les discours et les actes. L'objectif des 2°C, fixé par l'accord de Paris, n'est pas compatible avec la construction d’un nouvel aéroport à Notre Dame des Landes. Maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C implique en effet de renoncer à tout projet d'infrastructure liée aux fossiles, qu'il s'agisse de leur extraction comme de leur combustion.

Renoncer à Notre Dame des Landes, pour respecter l'accord de Paris : c'est le sens d'un appel que lancent aujourd'hui des personnalités telles que Giorgio Agamben, Geneviève Azam, Dominique Bourg, Virginie Despentes, Cyril Dion, Jean Jouzel, Naomi Klein, Catherine Larrère, Erri de Luca, Bill McKibben, Pierre Rabhi, Marie-Monique Robin, Isabelle Stengers, ou encore Patrick Viveret, parmi de nombreuses autres.

À une semaine de la manifestation nationale contre le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes du 27 février, nous vous invitons à faire entendre votre voix, en signant cet appel : l’abandon de ce projet, lancé il y a cinquante ans et désormais dépassé, est la seule position cohérente et pragmatique pour l'avenir de notre climat.

Geler les infrastructures liées aux combustibles fossiles est une priorité. À Notre Dame des Landes, bien sûr, mais aussi partout ailleurs. Ce 28 février, à Barjac (dans le Gard), nous serons plusieurs milliers à manifester notre opposition à l'exploitation des gaz de schiste. Ces deux mobilisations de Notre Dame des Landes et de Barjac sont un prélude à la semaine d'action "Break free - libérons-nous des combustibles fossiles" que 350.org, Attac, Greenpeace et de nombreuses autres organisations préparent, au mois de mai prochain.

Les occasions de nous retrouver, au cours des prochaines semaines, pour faire barrage aux projets climaticides ne manquent pas.

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