Un rapport fait état d'un net recul de la biodiversité en France

Publié le jeu 17/01/2019 - 09:27

Plus d'un quart des espèces présentes sur le territoire métropolitain et en outre-mer sont menacées de disparition, selon un récent rapport réalisé par le Commissariat général au développement durable, l'Agence française pour la biodiversité et l'Observatoire national de la biodiversité. La France possède, avec ses territoires ultramarins,  près de 10% de la biodiversité de la planète.
 
Il ne fait pas bon être un animal ou un végétal en France. C'est ce qu'indique l'édition 2018 des « chiffres-clés des la biodiversité » publiée par le Commissariat général au développement durable, l'Agence française pour la biodiversité et l'Observatoire national de la biodiversité. La mise à jour de cette étude actualisée tous les ans montrent que la situation s'aggrave. 
 
Au total près d'un quart (26%) des espèces dites « à risques » pourraient, purement et simplement disparaître. Les chauves-souris sont un exemple marquant : elles ont perdues 38% de leur population en dix ans. La situation est encore plus critique en outre-mer ou près de 40% des espèces sont en danger d'extinction.   
 

La responsabilité de l'Homme

Le rapport montre que le déclin des espèces animales et de la biodiversité tient « principalement aux pressions exercées par les activités humaines ». Notamment par l'artificialisation des sols. Les constructions humaines ont grignotées 65 000 hectares par an, entre 2006 et 2015. 
Cette action de l'Homme se couple avec la progression des espèces envahissantes qui menacent la faune et la flore autochtone. 60% animaux ou plantes invasives ont été repérées en outre-mer, tel que l'iguane vert en Martinique. 
 

Des lueurs d'espoir

Tout n'est pourtant pas si noir et le rapport montre une hausse de la participation des citoyens dans les sciences participatives. Plus de 50 000 d'entre eux ont participé, en 2017, à un programme de collecte de données, soit un chiffre multiplié par 2,5 en six ans. L'association France Nature Environnement souhaite que la publication de ce rapport permette « d’accélérer la mise en œuvre des solutions connues et prévues pour préserver le monde vivant ».  
 
 

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